05/03/2011

Esturgeons de Chine

La population d’esturgeons de Chine est menacée par la pollution chimique du fleuve Yantze, révèle un article paru dans les bulletins électroniques le 9 juillet 2009. Des chercheurs de l’université de Pékin ont découvert la présence de composés organostanniques (produits industriels de synthèse qui possèdent au moins une liaison directe carbone-étain1. Les secteurs d'utilisation de ces produits font appel ou non aux caractéristiques biocides

Applications non biocides :
  • Stabilisation des matières plastiques ;
  • Catalyseurs de réactions.
Applications biocides :
  • Produits phytosanitaires (pesticides, fongicides, herbicides, acaricides) ;
  • Protection des bois et des textiles ;
  • Peintures antisalissures marines ;)
à de fortes concentrations dans les tissus d’esturgeons sauvages et dans leurs œufs. Ces produits chimiques sont couramment utilisés pour peindre les navires. Perturbateurs endocriniens très toxiques pour les espèces aquatiques, ils sont notamment responsables de malformations, d’après les chercheurs. D'abord surexploitée pour son caviar, la population d’esturgeons chinois a continué de chuter suite à la destruction de son habitat, causée par les barrages des Trois Gorges et de Gezhouba. L'esturgeon de Chine est menacé d'une disparition imminente, selon l'étude.

Le caviar chinois se vend désormais dans les meilleures boutiques dont la célèbre enseigne Petrossian à Paris. Reportage Thomas Prouteau RTL

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Chez Raphaël Bouchez, l’un des quinze grands courtiers mondiaux à la tête de Kaviari, le schrencki vaut 3 000 euros le kilo, alors que celui, sauvage, toujours plus rare, importé d’Iran, de Russie, d’Azerbaïdjan et du Kazakhstan coûte autour de 8 000 euros. Ce sont des biologistes russes et iraniens, secondés par une main-d’œuvre chinoise, qui ont mis au point il y a dix ans l’implantation du schrencki et l’insémination artificielle des alevins dont les femelles donnent au bout de huit ans leurs premiers œufs, de 1 kilo à 1,5 kilo par esturgeon. « C’est un poisson très résistant », souligne ­Raphaël Bouchez, qui en importe 10 tonnes d’élevage par an. D’abord du chinois, qu’il a baptisé « Kristal », mais aussi du beluga, du sevruga, de l’osciètre et du baeri français. Tous conditionnés à Paris. .....

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