Selon une note publiée sur le site Internet du ministère chinois de l’Environnement, à peine la moitié des eaux de surface testées se sont révélées potables
Des inspecteurs du ministère chinois de l’Environnement ont analysé des échantillons d’eau prélevée dans les principaux lacs et cours d’eau du pays, dont les fleuves Yangtsé et Jaune, et les premiers résultats font froid dans le dos. Plus de 26 % des eaux de surface testées peuvent certes être utilisées pour des activités industrielles ou agricoles mais elles ont aussi été déclarées impropres à la consommation. Plus grave encore 24 % des eaux prélevées sont impropres à tout usage.
Malgré un renforcement de la législation au cours de la décennie écoulée et la mise en place d’un vaste recensement national les autorités chinoises ne parviennent pas à tarir les sources de pollution. Des milliers d’usines de ciment et de produits chimiques continuent en effet de fonctionner et de déverser leurs déchets dans les cours d’eau, avec des conséquences environnementales et sur la santé humaine faciles à deviner.
Comme en France le recours excessif aux pesticides et aux engrais dans le secteur agricole a par ailleurs entraîné une prolifération des algues vertes, avec là encore des répercussions majeures sur la qualité des lacs et des rivières.
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